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Les Parcs naturels régionaux des Baronnies provençales et du Mont-Ventoux ont déployé respectivement 6 écoguides et 23 écogardes sur leurs territoires pour veiller tout l’été à la préservation de l’environnement.

Dans les locaux du Parc naturel des Baronnies provençales à Sahune, les jeunes écoguides tout récemment recrutés et formés ne cachent pas leur motivation et leur passion pour la cause environnementale. Alex, 25 ans, originaire de Mollans-sur-Ouvèze, est déjà rompu à la mission d’écoguide qu’il a déjà exercée l’été dernier pour ce même Parc. Avec Kim Chapuis, chargée de projet “sport et activités de pleine nature” du Parc des Baronnies provençales, il coordonnera tout l’été les actions des écoguides dont les postes sont financés par la Région AURA et la Région Sud.

Leur mission première est de sensibiliser les touristes à la préservation de l’environnement et au risque incendie et d’alerter sur d’éventuelles dégradations (ils n’ont pas vocation à endosser des pouvoirs de police). Ils sont aussi chargés d’effectuer des suivis de fréquentation des sites. Leur fonction n’est pas simple, et même si Jyoti, Tom, Elisa, Florent et Valentin sont tous très diplômés en géographie, en environnement, en développement local, en biologie ou même en agronomie, ils devront surtout compter sur leur sens de la persuasion et sur leurs qualités de diplomates pour exercer leur rôle de sensibilisation à l’environnement. Répartis en binômes sur les sites les plus fréquentés et donc les plus fragilisés du Parc en été que sont les bords de rivières de la Méouge, du Léoux ou du Toulourenc (partie nord), ils expliqueront par exemple que la création de barrages de galets perturbe l’écosystème de la rivière et donc la vie aquatique et veilleront à ce qu’ils soient bien détruits. Tout comme les éventuels foyers qu’ils pourront trouver en bordure de rivière. En effet, on ne fait pas de feu y compris au bord de l’eau !

2 sacs poubelle de déchets ramassés chaque jour par les 6 écoguides !

En poste depuis le 10 juillet, ils confirment recevoir un bon accueil du public qui se montre plutôt réceptif à leurs explications, en particulier les enfants. Toutefois ils déplorent tous la quantité de déchets accumulés au bord des rivières. “c’est toujours la faute des autres, et même la faute de la rivière ! ” remarque l’un des jeunes écogardes. Chaque jour, ils ramassent chacun pas moins de 2 grands sacs poubelle de déchets négligemment déposés par les baigneurs du jour! Alors, sans relâche, ils expliquent aux visiteurs la nécessité – qui ne semble pas évidente pour tout le monde – d’emporter et de gérer ses déchets.

Information journalière pour la fréquentation des massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts en Vaucluse : cliquer ici

Un dispositif renforcé de la Garde régionale forestière sur le Parc du Mont-Ventoux

Afin de limiter le risque incendie sur le territoire et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux bénéficie cet été, pour la quatrième année, du dispositif renforcé de la « Garde régionale forestière ». Au total, 23 écogardes qui vont sillonner le territoire pour aller à la rencontre des usagers et leur apporter les informations locales pour devenir acteurs de la prévention. Ces jeunes saisonniers sont mobilisés pendant trois mois (de mi-juin à mi-septembre) grâce au soutien financier de la Région Sud et du Conseil départemental de Vaucluse.

Grâce à l’aide du Département de Vaucluse, 4 écogardes sont mobilisés en permanence sur le site nouvellement réhabilité du sommet du Ventoux. Conscients des enjeux environnementaux exceptionnels et de l’affluence sur ce site emblématique, le Conseil Départemental et le Parc du Mont-Ventoux se sont associés pour assurer une présence journalière permanente jusqu’au 15 septembre.

Sur cet espace si particulier et en complément de leurs missions, les écogardes s’assureront que l’importante fréquentation du sommet de nuise pas à la faune et la flore rares et protégés en place. Cette mission s’inscrit dans le cadre des travaux de réhabilitation réalisés entre 2020 et 2022 nécessaires à la gestion de la fréquentation, la valorisation et la préservation du site, pour lesquels toute une série de mesures environnementales compensatoires ont été proposées.